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BROCHURES

PÉRIGORD POURPRE : 

PAYS DU GRAND BERGERACOIS ET DES BASTIDES

 

L'agrément des sites, le charme nostalgique des vieilles pierres chargées d'histoire (bastides), vous feront aimer ce pays, où les viticulteurs peuvent être parfois les maîtres de la pensée française.

Vignobles et bastides sont en effet, les deux fleurons de ce pays. Treize cantons au Sud du département Dordogne-Périgord constituent le Périgord Pourpre, carrefour des grands axes routiers, vers Paris, les Pyrénées, la Côte Basque, le littoral atlantique ou encore l'Auvergne. Ainsi, en sillonnant le Route des Vins, vous découvrirez les appellations de notoriété mondiale, de haute qualité comme : 

Le Bergerac et sa robe somptueuse d'un rouge soutenu (le pourpre de ce Périgord) apprécié par Fénélon, le Rosette fruité qui faisait déclamer Mounet-Sully, le Montravel tant loué par Montaigne, les Saussignac et Monbazillac, liquoreux, dont la douceur fut vantée par Rabelais et Brantôme et si chers au Père Charles de Foucault et enfin le Pécharmant, bien charpenté, vin de garde du Périgord, aimé par Maine de Biran, fleurant bon la violette. Dix milles hectares de vigne s'étendant le long des méandres de la Dordogne. Le vignoble s'y sent bien, ayant trouvé un doux équilibre entre le chaud soleil méridional et l'influence bienfaitrice de l'océan. 

La route crée le voyageur ; un voyageur qui a rapidement soif, soif de curiosités, de connaissances et... de vin. Les curiosités quant à elles ne manquent pas ! L'amateur d'Art et d'Histoire sera comblé. Il découvrira un terre d'accueil, de dialogue et de fronde. Celle-ci connut l'occupation des premiers Hommes, puis celle des Romains (Montcaret), vécut la guerre de Cent Ans (forteresses et bastides) et les Guerres de Religion. 

Au terme de cette enrichissante randonnée équestre, pédestre, cyclotouristique ou automobile, le voyageur se laissera inviter par les habitants de ce pays à "finir d'entrer" en leurs demeures et y savourer le vin blanc ou rouge de leurs dernières vendanges. Il se laissera tenter aussi par les truites, brochets, sandres, lamproies, volailles, foies gras, confit, verjus, cèpes ou girolles. La cuisine de ce pays est en effet, comme ses vins, à l'image de Cyrano de Bergerac, pleine de verve, de truculence, symboles du bien-vivre. Et si le voyageur conquiert le cœur de ses hôtes, il pourra un jour s'entendre dire, dans le Caveau du Cloître des Récollets, la formule rituelle de l'intronisation prononcée par le Consul de la Vinée :

"Ils boivent recueillis, avec dévotion le breuvage aux tons chauds,

scintillant dans leur verre

C'est le fruit du labeur plusieurs fois centenaire

du peuple noble, ardent et fier, des vignerons"

 

BERGERAC 

Au cœur de la Vallée de la Dordogne, au centre des vignobles réputés (Monbazillac, Pécharmant), Bergerac est une ville moderne et accueillante de 28 000 habitants. Cité de la douceur de vivre, de la gastronomie, au climat agréable, aux arrières-saisons douces et lumineuses, c'est la capitale du Périgord Pourpre.

Ville fleurie, Bergerac possède tous les équipements d'une ville moderne. Les vieux quartiers, centre touristique de la ville, magnifiquement restaurés et rénovés sont le cadre de nombreuses animations estivales (gastronomie, musique et folklore). On y accède par des rues piétonnes, très commerçantes et de pittoresques ruelles. On y découvre les maisons à colombages, des immeubles des XIVe et XVIe siècle (Maison Peyrarède, Vieille Auberge), de charmantes placettes : Place de la Myrpre et la Statue de Cyrano, Place Pélissière et sa fontaine, Place du Feu. L'église Saint-Jacques, monument historique récemment restauré, domine l'ensemble illuminé de la nuit.

MONPAZIER / BIRON

Crée en 1284 sous le règne du roi d'Angleterre Edouard 1er, Monpazier est considéré comme étant la Bastide modèle parmi les 300 bastides édifiées dans le Grand Sud-Ouest. Son plan rectangulaire parfait, se développe autour de la Place des Cornières entourée de maisons construites entre le Moyen-âge et le XVIIè siècle. Dans ce village médiéval dont l'état de préservation est exemplaire, vous découvrirez au gré de vos promenades quelques uns des 32 immeubles chargés d'histoire et de mémoires, classés "monuments historiques". Sept fois centenaire, la Bastide de Monpazier a conservé son caractère d'origine malgré les vicissitudes du temps, les méfaits de la guerre de Cent Ans et ceux des guerres de religion. En 1991, les pouvoirs publics ont élevé cette merveilleuse Bastide au rang de Grand Site National en y associant Biron et Capdrot. Cette procédure a pour but  de préserver et de mettre en valeur ce patrimoine architectural et urbain unique, tout en améliorant les structures d'accueil destinées aux nombreux visiteurs.

Ses curiosités :

La Place des Cornières, la Halle et ses anciennes mesures, les Portes fortifiées, l'Église, la Maison du Chapitre (ancienne Grange aux dîmes), ses ruelles appelées "carreyrous". Le canton de Monpazier quant à lui regroupe treize communes. C'est un petit canton à vocation agricole. Les productions locales sont le tabac, la fraise, la châtaigne, et le marché aux cèpes très important sous la Halle. Le Château de Biron à sept kilomètres de Monpazier, site départemental, domine le pays d'alentour. Il offre aux visiteurs huit siècles d'architecture : donjon, chapelle, tribunal, salle des États.

 

 

 

EYMET

Implantée sur une boucle du Dropt, rivière tranquille qui connut longtemps le trafic des gabares, la petite cité moyenâgeuse fondée en 1270 est idéalement située, au point de jonction de régions aux paysages, architectures et économies à la fois différents et complémentaires : le Haut Agenais, l'entre Deux Mers et le pays de Duras... et, au Nord, le Bergeracois, pays des bastides et des vignobles ensoleillés.

Lauréate du concours Station Bastide, soutenue par la Communauté Européenne, l'Etat, la Région Aquitaine et le Département de la Dordogne, la commune d'Eymet fait peau neuve depuis quelques années, et se dote d'équipements touristiques performants.

 

La Place de la Bastide, entièrement rénovée, constitue le centre vivant et commerçant de la cité. Ses vénérables maisons à arcades et ses aménagements - fontaine, espaces piétonniers - invitent aux rencontres et à la flânerie.

L'une de ces remarquables constructions des XIVe et XVe siècle est aménagée en Maison du Tourisme. 

Restaurées elles aussi, les tours du château médiéval constituent un ensemble architectural digne d'intérêt. Quant au bâtiment typiquement périgourdin situé dans la cour du château, il abrite sur trois étages les collections - très diverses, surprenantes souvent - du Musée des Arts et Traditions Populaires.

La détente à l'état pur, on la trouve sur le site de Bretou, près du village-Vacances et du complexe sportif. Ce parc paysager de sept hectares propose en particulier un parcours de santé en bordure du Dropt, que l'on franchit par un charmant pont roman et un practice de golf.

Mais dès maintenant, sachez découvrir Eymet, cité médiévale tournée, avec son canton, vers l'avenir. Vieilles pierres admirables et environ naturel préservé, soleil, verdure, calme des bords du Dropt...

A Eymet et dans ses environs, tout est possible ! Et en premier lieu de rencontrer les habitants de ce doux pays, qui vous aideront bien volontiers à mieux le connaître.

 

LALINDE

Première bastide anglaise fondée en 1267 par Henri III Plantagenêt ; ayant conservé le tracé de ses rues, la Porte romane dite de "Bergerac", une croix de 1351, la maison du gouverneur, la maison des consuls, quelques vieilles demeures et le reste du mur du Midi sur la Dordogne que surplombe le Jardin Public et la maison Renaissance qui abrite l'Office de Tourisme.

Lalinde, porte de la Vallée de la Dordogne et de la Vézère est restée une ville commerçante importante, son marché du jeudi, pendant la période estivale, envahit tout le centre de la Bastide mais la ville doit surtout son charme à la Dordogne et à son canal qui l'entoure et la prolonge, véritable paradis des pêcheurs et des promeneurs.

 

Lalinde, ville sportive est aussi un centre culturel important tout au long de l'année et surtout pendant l'été, des manifestations culturelles sont organisées par de nombreuses associations du canton : traditionnel Marché aux fleurs, le 1er mai, Foire aux Vins et aux Produits Régionaux, Brocantes, animations musicales et théâtrales et autres fêtes.

 

Lanquais : Château (XIè - XVIè s.) côtoie harmonieusement un site touristique ombragé de 12 ha dont 3 ha en eau (plan d'eau "Le Lac", baignade). Appartements meublés et décorés de somptueuses cheminées en pierre sculptées.

Couze Saint-Front, village aux 13 moulins à papier dont 2 ont repris vie : La Rouzique, transformé en musée et Larroque (visite des ateliers).

Mauzac-et-Grand-Castang, cingle de la Dordogne et son magnifique plan d'eau. Promenade vers la "Maison du passeur" (exposition). Promenades et dégustation à bord d'une gabare " Le Chevalier de Branac". Très belle église à Grand Castang de l'ordre des templiers au XIIIè s.

Baneuil, vestiges d'un vieux château du XIVè s., belle église romane.

Cause de Clerans, deux bourgades typiques avec les ruines d'un château fort du XIIè s.

Liorac-sur-Louyre, Pressignac-Vic, Saint-Agne, St-Félix-de-Villadeix, Saint-Marcel-du-Périgord et Varennes, églises.

St-Capraise de Lalinde, pont canal, vieille gabare, échelle de 7 écluses et sentier d'interprétation du site de Tuilières.

Verdon, chartreuse.

 

 

ISSIGEAC, UNE INVITATION AU VOYAGE...

 

Au milieu d'un plateau céréalier aujourd'hui, autrefois boisé, parsemé de culture de vigne pour la production du Monbazillac et Bergerac (A.O.C.), on aperçoit un clocher... C'est Issigeac.

 

Issigeac, aux confins de la Dordogne et du Lot et Garonne, une cité médiévale qui fait l'exception au milieu de toutes les bastides avoisinantes.

A la prospérité d'une villa Gallo-romaine et d'une nécropole mérovingienne, succède dès le VIé s. un monastère. Au cœur de son ancienne enceinte circulaire où les ruelles s'enroulent comme un escargot, on découvre un village de caractère où l'ombre et la lumière, le bois et la pierre s'entremêlent, où les ruelles, venelles, boutiques, ressuscitent le passé médiéval.

C'est en se promenant au cœur du labyrinthe que l'on aperçoit les maisons médiévales de pierre qui enlacent les maisons à pans de bois uniques en Périgord. Construites dès le XIVè, XVè s., ayant conservé l'authenticité et la finesse de l'architecture, elles font l'originalité du bourg.

 

Les chasseurs d'images flânent à la recherche de surprenantes bâtisses, ainsi à l'angle de la Grand'rue ils lèvent la tête et observent la Maison des Têtes, avec ses arcades de pierre, ses pans de bois ornés de têtes de bois sculptées.

 

Sur la place du village, l'on découvre, face à face, le Palais des Evêques de Sarlat et l'Eglise Saint-Félicien, le château des Evêques de Sarlat, imposante demeure du XVIIè s., pleine d'élégance et rythmée par la rigueur de l'architecture classique française. L'Eglise Saint-Félicien, avec son clocher octogonal aux imposants contreforts et sa flèche dominent les toits du village. Elle nous présente un bel ensemble du gothique tardif avec ses nefs voutées sur croisées d'ogives.

 

 

C'est en longeant le Tour de Ville, lieu de promenade favori des Issigeacois que l'on peut admirer, sur les anciens remparts, la Prévoté. Chartreuse du XVIIIè s., d'une grande finesse et élégance, son pigeonnier en accolade s'ouvre sur la campagne.

 

Un village paisible au coeur de la campagne qui aujourd'hui dynamise son bourg avec le marché coloré du dimanche matin et toutes ses manifestations. Issigeac, une invitation au voyage, lieu de promenade où à la croisée des ruelles, seul le roucoulement des pigeons rythme nos pas. On imagine la vie d'antan, les rencontres autour des fontaines, les balades le long de la rivière.

 

 

VILLAMBLARD

Villamblard est un chef-lieu de canton groupant 17 communes 2 000 ans d'histoire de par sa fondation gallo-romaine. Importants vestiges du château fort de Barrière du XIIè au XVIIè s., dans la mouvance des Comtes de Périgord, berceau de Wegrin de Taillefer. Visite de la distillerie "Clovis Reymond" fondée en 1834 et vente d'excellente production.

 

A Saint-Jean et Saint-Hilaire, belles églises romanes du XIIIè s., château de la Beylie et de la Poncie où naquit l'Abbé Salignac-Fénélon fondateur des Forges du creusot.

 

 

Beleymas : dans l'église, très beaux retables du XVIIè.

Issac : château de Montréal XIVè s. : chapelle classée. Visite.

Laveyssière : antique pèlerinage et vénération d'une statue de la Vierge au maillot (Sancta-Bambina).

Montagnac : anciennes maisons nobles des XVè et XVIIIè s.

Douville : ruines du château de Roussille assiégé par Pépin le Bref dès le VIIIè s.

Beauregard et Bassac : Dolmen, Bastide fondée par Edouard 1er roi d'Angleterre en 1268, château du XIVè s., très belle halle du XVIè s., patrie du géographe Pierre de Beleyme, père de la cartographie.

Clermont : château du XIVè s., village médiéval.

Saint-Martin-des-Combes : château de la Gaubertie, de la Roque, du Mourier XIVè, XVè s.

Saint-Georges-de-Montclar : bourg médiéval et halle du XVIIè s. dominés par le château de Montclar sur motte féodale du XIè au XVIé s., fief des Estissac et des La Rochefoucauld et où vécut Rabelais (visite).

 

Texte extrait des dépliants édités par le Comité Départemental du Tourisme de la Dordogne

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